La joie occulte le tragique de notre existence et nous insensibilise aux souffrances du monde. Les philosophes, dès lors, en font une passion sage – une vertu. Sont-ils pour autant des êtres joyeux ? Les penseurs tristes, eux, n’ont rien de doctrinaires de la tristesse. Ils contemplent notre condition à travers les loupes de leurs larmes. Leur lucidité ne nous rend pas plus heureux. Comme elle s’exprime avec élégance, elle invite notre intelligence et notre sensibilité au plaisir de flirter entre elles. Elle nous rend le sourire. Nous sommes sous le charme.
F.S.
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
169 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Frédéric Schiffter
Essayiste, Frédéric Schiffter est l’auteur de Philosophie sentimentale qui a obtenu le Prix Décembre 2010.